Comprendre la conversion à l’éthanol d’une voiture


La conversion à l’éthanol d’une voiture essence est de plus en plus tendance ces dernières années. Et encore plus depuis l’inflation, les automobilistes ont fait le choix de l’installation d’un kit E85 homologué sur leur véhicule. 

Ethanol, bioéthanol, E10, E85, supéréthanol, vous êtes perdus devant ces multiples appellations ?

Faisons un zoom sur ce carburant qui fait parler de lui pour comprendre ce phénomène de conversion.

Ethanol, bioéthanol, super éthanol, E85, quelles différences ?

Pour commencer, il est important de clarifier ces différentes dénominations pour comprendre les caractéristiques de ce fameux carburant.

L’éthanol est un carburant produit à partir de la fermentation de la biomasse. Plus clairement, l’éthanol est de l’alcool éthylique, il est donc inflammable, miscible, volatile et incolore.

On différencie l’éthanol du bioéthanol par sa source, l’éthanol est synthétique (fabriqué à partir de composants artificiels), tandis que le bioéthanol est issu d’une source naturelle (résultat de la fermentation d’un organisme vivant végétal).

Quant au super éthanol et au E85, il s’agit d’un mix entre de l’essence sans plomb et de l’éthanol. On parle d’E85 ou de super éthanol, lorsque l’indice d’éthanol dans la préparation est élevé et va jusqu’au 85%.

Dans la même logique, le E10 est un mélange d’essence sans plomb et d’éthanol à hauteur de 10% maximum.

Pourquoi opter pour la conversion d’un véhicule à l’éthanol ?

Ce carburant répond à plusieurs problématiques qu’elles soient économiques, environnementales ou sanitaires.

Convertir un véhicule à l’éthanol permet : 

  • d’obtenir une prime ou aide à la casse afin de favoriser le retrait de la circulation des voitures polluantes ;
  • de bénéficier d’une prime à la conversion à l’éthanol ;
  • de rouler avec une énergie propre ;
  • de réduire l’émission de particules fines ;
  • de participer à la baisse d’émissions de gaz à effet de serre.

De plus, les principaux avantages qui poussent les automobilistes à passer au bioéthanol sont : 

  • dans un premier temps, le côté économique. Le prix à la pompe du E85 est nettement plus bas que celui de l’essence. En effet, cette carburation est composée d’environ 85% d’éthanol, qui lui est fabriqué à partir de dénrées agricoles comme les céréales ou betteraves. Ce type d’alcool est moins taxé car il est considéré comme produit agricole, ce qui permet un prix de vente moins élevé. 
  • la partie écologique. Cet aspect devient de plus en plus présent dans l’esprit des français, désireux de prendre soin de la planète. En comparaison à l’essence, ce carburant, produit à partir de végétaux, permet une réduction conséquente des émissions de gazs à effet de serre et de particules fines. Rouler à l’éthanol est moins polluant.
  • la facilité d’utilisation. L’installation d’un kit E85 homologué est assez simple et permet à presque toutes les voitures essence de pouvoir rouler au bioéthanol. La voiture doit répondre à la norme Euro3 minimum, cela concerne les véhicules essences mis en circulation après le 1er janvier 2001.
  • l’argument de vente. Si vous souhaitez revendre votre véhicule, proposer une voiture déjà équipée d’un kit bioéthanol est un atout de vente. En effet, l’acheteur fera une économie sur la conversion à l’éthanol et bénéficiera d’un tarif avantageux sur son carburant au quotidien.

Néanmoins, le coût d’installation du boîtier E85 homologué chez un garagiste agréé peut freiner certains automobilistes. 

Ce choix est un investissement sur le long terme et devient rentable lorsque vous roulez régulièrement avec votre véhicule afin d’amortir le prix de mise en place.

Attention : si votre véhicule est toujours sous garantie constructeur, assurez-vous qu’équiper votre moteur essence d’un boîtier biothéthanol n’aura aucune incidence sur vos conditions de garantie.

Comment convertir son véhicule à l’éthanol ?

La mise en place d’un boîtier E85 homologué est assez simple mais n’est pas possible sur tous les moteurs. Certains moteurs ne permettent pas de rouler au super éthanol ni même à l’éthanol pur.

Les moteurs à essence ne sont pas tous adaptés à l’éthanol : 

  • utiliser du E5, c’est à dire jusqu’à 5% d’éthanol est sans danger pour la voiture ;
  • la majorité des moteurs à essences supportent le E10 (indice d’éthanol jusqu’à 10%) sans installation spécifique ;
  • pour rouler au E85, il faut un moteur d’origine prévu pour, ou prévoir la mise en place d’un boîtier E85 homologué. Certains moteurs n’ont besoin que d’une reprogrammation pour fonctionner au E85.

Pour information, les moteurs diesel ne sont pas compatibles.

Quant à la pratique, pour une mise en place dans les règles, vous devez vous rapprochez d’un garagiste agréé. En effet, la conversion à au bioéthanol d’une voiture essence est encadrée par la législation. L’installation du kit E85 doit être holomoguée.

Attention, opter pour une reprogrammation du moteur essence de votre voiture d’occasion en changeant les paramètres est fortement déconseillé. Cette pratique étant interdite par la loi française, aucune homologation n’est possible, vous ne pourrez donc pas mettre à jour votre carte grise.

Qu’en est-il de la carte grise après une installation de boîtier au bioéthanol ?

Ce système de conversion à l’éthanol correspond à une modification technique du véhicule, chaque changement doit être déclaré. La mise à jour du certificat d’immatriculation est obligatoire. En cas de contrôle par les forces de l’ordre, si votre carte grise n’est pas à jour, vous risquez une amende forfaitaire de 135€.

De plus, lorsque vous effectuez votre contrôle technique périodique, votre carte grise éthanol doit être conforme. La non conformité d’un certificat d’immatriculation bloque le passage de votre visite technique.

Pour la revente du véhicule, avoir une carte grise éthanol est primordiale, elle permet de justifier la bonne conformité du dispositif bioéthanol. Elle prouve que la voiture répond aux normes européennes suite à la conversion à l’éthanol.

Pour vérifier que le changement de caractéristique technique a bien été effectué auprès du système d’immatriculation des véhicules lorsque vous souhaitez acquérir une voiture, rendez-vous à la rubrique P3 de la carte grise, la mention “FE” doit apparaître.

Si la mention “ES” est présente, cela indique que le véhicule est toujours inscrit sur le SIV comme roulant à l’essence.

Le prix des taxes de la carte grise éthanol est de 13,76€ si la carte grise est déjà à votre nom. Dans le cas contraire, le montant des taxes équivaut à celui d’un changement de propriétaire.

Certaines régions prévoient une exonération de la taxe régionale lors d’un changement de carte grise pour un véhicule roulant au superéthanol.

Pour déclarer votre nouveau type de carburant, vous pouvez vous rapprocher d’un professionnel habilité et agréé par le Ministère de l’Intérieur tel que NouvelleCarteGrise.fr.

Passez commande, déposez votre dossier et laissez une équipe d’experts s’occuper de votre démarche d’immatriculation. Une fois le dossier validé, recevez votre carte grise éthanol à domicile sous pli sécurisé.

Parking à l’aéroport : laisser sa carte grise ou pas ?


 

Vous partez prochainement en vacances et vous vous posez la question de savoir si vous devez laisser votre carte grise dans votre véhicule durant votre absence ? Trouvez dans cet article toutes les informations pour éviter de risquer une amende.

Quelle est l’utilité de la carte grise ?

La carte grise est parfois comprise comme le titre de propriété du véhicule. Une idée fausse, puisqu’il s’agit plutôt de la « carte d’identité » de votre véhicule.

Ainsi, indépendamment de l’identité du conducteur, et de l’identité inscrite sur la carte grise, celle-ci est absolument indispensable pour qu’un véhicule soit autorisé à circuler sur la voie publique.

Alors faut-il la laisser dans votre véhicule au parking de l’aéroport ?  La réponse varie selon le type de parking que vous aurez choisi.

Le cas des parkings situés directement sur le site de l’aéroport

Les parkings officiels, typiquement gérés par l’aéroport lui-même, ne vous requiert pas de laisser votre carte grise dans votre véhicule.

En effet, ces fournisseurs de stationnement vous permettent le plus souvent de garder vos clés avec vous et votre véhicule ne sera pas déplacé.

Le cas des parkings avec navette

Les stationnements un peu plus éloignés des aéroports sont populaires auprès des voyageurs qui cherchent à réaliser des économies. Pour un parking à Charles de Gaulle, par exemple, vous pourrez ainsi économiser jusqu’à 70% sur le cout de votre stationnement en comparaison d’un parking officiel. Mais qu’en est-il au regard de votre carte grise dans ce cas ?

Si vous faites le choix d’un parking avec navette à proximité de l’aéroport, vous n’aurez, le plus souvent, pas à la laisser.

En effet, les véhicules sont parfois déplacés par les employés le jour du retour (afin que vous n’ayez pas à récupérer votre véhicule tout au fond du parking le jour de votre retour), mais ils restent sur la propriété privée du parking et non pas sur la voie publique.

Le cas des parkings avec voiturier

Le service de voiturier vous permet de remettre votre véhicule à un employé, directement devant votre terminal. Ce dernier ira ensuite le garer, puis vous le ramènera à votre retour de vacances et à votre terminal d’arrivée.

Si ce service est très pratique, et idéal pour les personnes à mobilité réduite, il convient de savoir que vous devrez laisser votre carte grise dans la boite à gants pour ne pas vous mettre en porte-à-faux avec la législation française.

En effet, le voiturier devra nécessairement conduire votre véhicule sur la voie publique pour faire la distance entre le parking et l’aéroport. En l’absence de carte grise en cas de contrôle de police, vous vous exposez à une amende. Une assez mauvaise surprise directement en rentrant de vacances !

Quelles sont les conséquences en cas d’infraction ?

Si vous n’avez pas laissé votre carte grise dans le véhicule et que le voiturier est contrôlé, vous vous exposez à une amende dont le montant peut varier en fonction des circonstances.

Si vous vous présentez au commissariat avec votre carte grise dans les 5 jours du contrôle, vous ne paierez que 5 € d’amende.

Si vous dépassez les 5 jours après le contrôle, il vous faudra alors débourser 135 € d’amende. Une somme probablement plus importante que ce que vous aurez payé pour votre stationnement !

Notez enfin qu’une photocopie n’est pas suffisante, il vous faudra laisser l’original.

  

Achat d’une voiture : 5 points techniques à vérifier en plus du contrôle technique ?


Un contrôle technique de moins de 6 mois ne traduit pas l’état d’un véhicule en globalité, certains points ne sont pas vérifiés lors de la visite technique. C’est pourquoi il est conseillé de faire un tour intérieur et extérieur de la voiture avant de l’acheter.

Vous trouverez dans cet article 5 points techniques à vérifier en plus du procès-verbal de contrôle technique lors de l’acquisition d’une voiture.

Le carnet d’entretien du véhicule

Vous souhaitez acheter une voiture ? Pensez à demander au vendeur le carnet d’entretien du véhicule. 

Un carnet d’entretien regroupe le suivi des travaux de réparation ou d’entretien effectués sur la voiture. 

Avoir accès au carnet de suivi automobile complet permet d’avoir une idée précise de l’état du véhicule et d’attester de la qualité d’entretien.

Un automobiliste qui tient avec précision un carnet d’entretien est un propriétaire qui prend soin de sa voiture !

Consulter le suivi vous évite de découvrir des surprises après l’achat.

L’embrayage de la voiture

L’embrayage est une des pièces maîtresses pour le bon fonctionnement d’un véhicule. Il est conseillé de vérifier son état général avant d’acheter une voiture.

Lors de la visite avant achat, tester l’embrayage de votre voiture

  • enfoncez la pédale, si le mouvement vous paraît un peu plus dur ou que la pédale ne s’enfonce pascorrectement, il y a surement un problème d’embrayage.
  • faites un test sur la route : si vous constatez que l’embrayage patine au démarrage ou qu’il bloque au passage de vitesse, ce n’est pas très bon signe.
  • prêtez attention aux sons effectués par l’embrayage. Si des bruits sont anormaux, l’embrayage est probablement endommagé.

test de la pedale d'embrayage

Un embrayage usé ou endommagé annonce des coûts de réparation élevés, prenez en compte ce critère pour l’achat de votre voiture.

 

Le kit de distribution

Le kit de distribution est un élément clé d’une voiture auquel il faut être très attentif. Une défaillance ou une casse de la courroie de distribution peut entraîner des dégâts moteur très coûteux.

Un kit de distribution doit être changé en moyenne tous les 5 ans ou tous les 120 000km. Le délai peut être variable selon le modèle de voiture.

Certains détails vous permettent de déceler une défaillance sur une courroie de distribution. Lors de l’achat d’une voiture, un kit de distribution se vérifie des manières suivantes :  

  • lorsque vous roulez, si le moteur fait des bruits de grincement ou des bruits aigus, cela peut cacher une usure d’éléments du kit de distribution.
  • à l’oeil nu, assurez vous que la courroie de distribution ne présente pas d’anomalies telles que des déchirures ou fissures, même minimes.

 

Être prévoyant avec la courroie de distribution est primordial pour le bon entretien de votre voiture. Demandez donc au vendeur la facture du dernier changement pour avoir une idée de la date du prochain remplacement de kit de distribution.


Le moteur

Le moteur, la pièce maîtresse d’une voiture. Vérifier son état lors de l’achat du véhicule peut s’avérer compliqué. Voici quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises: 

  • ouvrez le capot, vérifiez l’état de propreté du moteur. Si le moteur est “trop” propre cela peut indiquer que le vendeur essaie de cacher certains défauts. Si le moteur est trop sale, cela indique un mauvais entretien. Un moteur de voiture ne doit ni être trop propre, ni trop sale.
  • inspectez les durites, ce sont les gaines en caoutchouc présentent sous le capot. Vérifiez leur état et assurez-vous qu’il n’y ait aucune fuite à ce niveau.
  • penchez vous sous le moteur, prêtez attention au sol en regardant s’il n’y a pas de tâches d’huile trop importantes. En regardant sous le moteur, vous pourrez plus facilement détecter des fuites d’huile sur les éléments principaux qui composent le moteur.
  • démarrez la voiture, si des grosses fumées s’échappent au démarrage cela peut traduire un problème mécanique.

 

N’hésitez pas à demander au vendeur des explications sur l’entretien et sur d’éventuelles anomalies présentes. 


L’usure et le kilométrage

Le kilométrage d’un véhicule d’occasion permet d’avoir une idée de l’usure des pièces de la voiture.

Assurez-vous de la cohérence du kilométrage indiqué sur le tableau de bord et de l’usure de la voiture. Certains points peuvent vous aiguiller : 

  • vérifier l’usure des pédales. Plus le kilométrage est élevé, plus les pédales sont usées. Si le nombre de kilomètres est relativement bas par rapport à une usure avancée des pédales, ce n’est pas bon signe.
  • jetez un coup d’oeil à l’état du volant et du siège conducteur. Une voiture peu kilométrée avec des éléments usés n’est pas rassurante. Une baisse du compteur kilométrique a peut être eu lieu. Prenez garde et demandez plus de précisions sur les différents suivis du véhicule.

 

N’oubliez pas l’administratif !           

Vous avez trouvé la voiture qui vous plaît au meilleur prix. Vous avez fait les vérifications nécessaires. Pensez maintenant au côté administratif pour rouler sur la voie publique en toute légalité.

Deux points importants : 

  • la carte grise ;
  • l’assurance.

Pour être en règle, assurez votre voiture dès le jour de la transaction. Une attestation d’assurance en cours de validité vous sera demandée pour l’établissement du nouveau certificat d’immatriculation.

 

Vous recherchez la simplicité et la rapidité pour votre démarche d’immatriculation, confiez votre dossier à un professionnel habilité tel que NouvelleCarteGrise.fr.

Une équipe d’experts est à votre disposition pour gérer votre demande de carte grise en ligne.

 

La circulation des véhicules de collection en ZFE


Afin de lutter contre la pollution, le gouvernement a mis en place de multiples restrictions de circulation dans les ZFE. Vous avez un véhicule ancien avec ou sans carte grise collection ? Vous souhaitez connaître les directives de l’Etat à ce sujet ? Découvrez dans cet article les nouveaux décrets mis en application pour les véhicules de collection (voiture, deux roues, cyclomoteur, camion, remorque ou tracteur agricole) qu’ils soient diesel ou essence.

Qu’en est-il des véhicules de collection ?

Vous êtes passionnés d’anciennes voitures ou d’anciennes motos, n’ayez aucune inquiétude. Une dérogation a été publiée par arrêté municipal le 28 mai 2021 indiquant que les véhicules de collection possèderont leur propre vignette crit’air. Ils ne seront donc pas concernés par ces restrictions de circulation dans les ZFE. Les titulaires de véhicules classés en collection ne subiront pas l’interdiction de rouler dans une zone restreinte.

Pour rouler librement avec votre voiture de collection ou moto de collection, que votre certificat d’immatriculation possède la mention collection.

Si vous possédez déjà un véhicule de plus de 30 ans, vous pouvez faire une demande de carte grise collection.

Et si vous achetez un véhicule ancien, il est possible d’effectuer votre changement de titulaire de carte grise avec ajout de la mention collection.

 

 

Qu’est-ce qu’une ZFE ?

Une ZFE est une Zone à Faibles Émissions délimitée pour lutter contre la pollution et améliorer la qualité de l’air. Des restrictions de circulation sont appliquées sur ces zones. Seuls les véhicules les moins polluants, appelés véhicules dits propres, peuvent circuler dans ces secteurs. 

Afin de déterminer le niveau de pollution d’un véhicule, les vignettes crit’air ont été mises en place par le gouvernement pour ces zones de restriction.

Qu’est-ce qu’une ZFE ?

Une ZFE est une Zone à Faibles Émissions délimitée pour lutter contre la pollution et améliorer la qualité de l’air. Des restrictions de circulation sont appliquées sur ces zones. Seuls les véhicules les moins polluants, appelés véhicules dits propres, peuvent circuler dans ces secteurs. 

Afin de déterminer le niveau de pollution d’un véhicule, les vignettes crit’air ont été mises en place par le gouvernement pour ces zones de restriction.

La vignette crit’air

La vignette automobile crit’air est un certificat qualité de l’air. Ce macaron est à apposer sur le pare-brise du véhicule. Il existe 6 pastilles de différents niveaux dont :

  • la vignette verte réservée aux véhicules 100% électrique et hydrogène ;
  • et les vignettes de niveau 1 à 5, le 1 étant le moins polluant et le 5 le plus polluant.

Cette vignette doit être posée sur votre pare-brise au même titre que votre vignette d’assurance et de contrôle technique. Elle est obligatoire dans les ZFE-m (zones à faibles émissions mobilité) prévues par les collectivités, et elle est prise en compte lors des journées de circulation différenciée. La circulation alternée est mise en place par les préfets en cas de pic de pollution.

Le but de ces restrictions étant d’améliorer la qualité de l’air.

Attention, il n’est pas obligatoire que votre véhicule soit équipé de la vignette crit’air or elle est obligatoire pour pouvoir circuler.

Cette réforme concerne tous les types de véhicules (voitures, deux-roues, bus, véhicules utilitaires, poids lourds, …) sauf les engins de chantier et agricoles.

Ce certificat de qualité de la pollution atmosphérique engendre une circulation restreinte pour les véhicules concernés dont les véhicules les plus polluants.

 

Liste des villes qualifiées de ZFE-m

8 agglomérations sont concernées par une circulation limitée en ZFE (zone de restriction) :

  • la région parisienne et métropole du Grand Paris, au total 40 communes sont impliquées ;
  • la métropole de Nice Côte d’Azur ;
  • Saint-Etienne ;
  • Toulouse ;
  • Reims ;
  • Rouen-Normandie ;
  • la métropole de Grenoble (comptant 27 communes) ;
  • la métropole de Lyon.

En cas de non respect de ces restrictions de circulation et de contrôle routier, les automobilistes ou les motards risquent une amende forfaitaire d’un montant de 68€ pour les deux-roues et les voitures et une contravention de 135€ pour les bus, autocars et poids-lourds.

Quelles conditions pour passer votre voiture en collection ?

Afin de pouvoir ajouter la mention collection sur votre certificat d’immatriculation, votre véhicule ancien doit regrouper certaines conditions.

Sur le point de vue technique, votre véhicule de collection doit :

  • avoir plus de 30 ans, référez à sa date de première mise en circulation ;
  • ne plus être produit par la marque constructeur ;
  • être réservé à usage de loisirs ;
  • ne pas avoir subi de modification technique et donc être conservé dans sa configuration d’origine.

Concernant le côte administratif :

  • vous devez possédez un titre de propriété : carte grise déjà à votre nom, certificat de cession, facture d’achat, document notarié etc … Le document doit comporté les informations suivantes : la marque, le type et le numéro de série (VIN) ;
  • le numéro d’identification du véhicule VIN doit être présent sur le véhicule (plaque constructeur, frappe à froid) ;
  • il doit être en bon état et avoir un contrôle technique valide.

Si votre voiture ou moto de collection remplis tous ces critères, vous pouvez effectuer votre demande d’attestation de collection auprès de la FFVE Fédération Française des Véhicules d’Epoque.

Quelles sont les avantages à passer votre voiture en véhicule de collection ?

Un véhicule ancien est très souvent un engin que l’on garde précieusement et que l’on affectionne. Officialiser le fait qu’il s’agit d’un véhicule de collection apporte de multiples avantages :

  • Le prestige de la mention collection : si un jour vous décidez de revendre votre bijou, cette mention lui fera gagner de la valeur.
  • Pour une voiture de collection, le contrôle technique est à effectuer tous les 5 ans au lieu de tous les 2 ans pour une voiture classique de plus de 4 ans, c’est un atout non négligeable.
  • Vous n’aurez aucune restriction de circulation dans les ZFE suite à la dérogation du 28 mai 2021. Vous pourrez utiliser votre véhicule de collection en toute liberté.

Une pastille de vignette crit’air spécifique aux véhicules immatriculés en collection vous permettra de circuler dans la ville pendant les épisodes de pollution.

 

 

Comment ajouter la mention collection à votre carte grise ?

Afin de circuler librement avec votre véhicule ancien dans les ZFE, qui deviennent de plus en plus nombreuses, il est alors préconisé d’ajouter la mention collection à votre certificat d’immatriculation.

Pour obtenir une carte grise collection, votre dossier peut être déposé auprès de l’ANTS ou d’un professionnel habilité par le Ministère de l’Intérieur tel que NouvelleCarteGrise.fr.

En faisant appel à une plateforme en ligne, un conseiller carte grise prend en charge la totalité de votre démarche d’immatriculation. Une fois les documents justificatifs reçus, votre dossier est traité par un expert carte grise. A validation, vous recevez rapidement votre nouvelle carte grise mentionnant le critère “véhicule de collection”.

 

Deux cas de figure vous permettent de procéder à une demande de carte grise collection :

  • dans le cadre d’un changement de titulaire : votre changement de nom sur la carte grise ainsi que l’ajout de la mention collection seront traitées en une seule démarche.
  • dans le cas où la carte grise est déjà à votre nom : vous pouvez faire ajouter la mention “véhicule de collection” même si le véhicule vous appartient déjà, vous recevrez également une nouvelle carte grise.

 

Retrouvez la liste de documents nécessaires pour déposer votre dossier carte grise collection :

  • la carte grise (à votre nom ou la carte grise de votre vendeur si le changement de titulaire est à effectuer) ;
  • l’attestation FFVE ;
  • un justificatif d’identité ;
  • un justificatif de domicile ;
  • le permis de conduire adapté au véhicule à immatriculer ;
  • une attestation d’assurance en cours de validité ;
  • un contrôle technique de moins de 6 mois dans le cas du changement de titulaire d’une voiture ;
  • le cerfa demande de certificat d’immatriculation ;
  • le cerfa mandat d’immatriculation.

Qu’est ce qu’une attestation FFVE et comment l’obtenir ?

L’attestation FFVE est délivré par la Fédération Française des Véhicules d’Epoque après dépôt d’un dossier auprès de leur service. Ce document justifie et officialise le fait que votre véhicule ancien est apte à être considéré comme véhicule d’époque.

Obtenir cette attestation vous permet :

  • d’effectuer un contrôle technique véhicule de collection. En effet celui-ci est différent d’un contrôle technique classique, il est valable 5 ans.

pour passer le contrôle technique

  • d’obtenir votre certificat d’immatriculation plus communément appelé carte grise avec l’usage de véhicule de collection.

Comment obtenir la carte grise d’un véhicule ancien qui n’a jamais été immatriculé ?

Vous êtes propriétaire d’un véhicule ancien qui n’a jamais été immatriculé ou venez de l’acquérir ? Pas de panique ! Il est tout à fait possible d’obtenir un nouveau certificat d’immatriculation à votre nom. 

Pour ce type de situation, l’attestation FFVE fait office de certificat de conformité. Elle permet de valider votre demande de première immatriculation d’un véhicule en France. 

Vous devez ensuite justifier de la pleine propriété du véhicule à immatriculer en fournissant un certificat de cession, une facture d’achat, … 

Si vous n’avez aucun document officiel, car le véhicule fait par exemple partie de votre famille depuis de nombreuses années, vous pouvez transmettre une attestation sur l’honneur indiquant les circonstances d’acquisition de celui-ci.

Pour avoir simplement et sereinement un numéro d’immatriculation et une nouvelle carte grise éditée en mention collection pour votre véhicule ancien, confiez votre dossier à l’équipe NouvelleCarteGrise.fr. 

En savoir plus sur les conditions pour passer son véhicule en collection.

 

 

Contrôle technique moto: Ce qu’il faut savoir sur cette visite technique imposée aux deux roues


La nouvelle info qui fait parler d’elle : un nouveau contrôle technique moto va être imposé aux deux roues. Malgré le mécontentement des motards, le Conseil d’Etat a tranché, le contrôle technique deux roues va très prochainement être rendu obligatoire par le Code de la Route. 

Faisons un zoom sur la date d’application de cette mesure, à qui est-elle destinée et quelles seront les données prises en compte.

D’où vient l’idée d’un contrôle technique moto et pourquoi le rendre obligatoire ?

L’idée d’imposer un contrôle technique périodique aux deux roues a été instaurée par l’Union Européenne qui souhaitait que cette mesure soit effective au 1er janvier 2022. La raison principale était de préserver une sécurité routière optimale aux conducteurs et de limiter les émissions polluantes.

Le 9 août 2021, un décret du Ministère a été publié au journal officiel indiquant l’obligation d’un contrôle technique moto à partir du 1er janvier 2023, pour tous les véhicules dont la première mise en circulation est datée d’avant le 1er janvier 2016. Puis de l’imposer aux motos plus récentes à partir de 2024 et 2026.

Il a été annoncé peu de temps après, la suspension de ce décret par le Président Emmanuel Macron avec une proposition de mesures alternatives. Ceci étant toléré par la Commission Européenne.

Sans officialisation de nouvelles mesures, quelques associations ont rapidement fait entendre leur désaccord quant à cette décision. D’après elles, le fait de ne pas contrôler les motos régulièrement serait nuisible à l’intérêt public en matière de sécurité routière, de nuisances sonores et au contrôle de la pollution.

Quand sera mis en place le contrôle technique deux roues ?

Après avoir fait du bruit puis s’être fait oublié, le sujet du contrôle technique deux roues revient sur le tapis. Le 17 mai 2022, le Conseil d’Etat a pris la décision d’avancer la date d’application du décret du 9 août 2021 concernant la visite technique moto, qui avait pourtant été suspendu.

Sans mise en place concrète de mesures alternatives, le Conseil d’Etat impose au gouvernement une mise en route de la procédure de contrôle technique périodique moto à partir du 1er octobre 2022 pour faire face à la directive européenne.

Une date qui paraît prématurée pour les associations de motards, les usagers de la route et les contrôleurs de centres agréés.

Qui est concerné par le contrôle technique moto ?

On parle fréquemment de contrôle technique moto mais quels types de véhicules seront soumis au contrôle technique avec cette nouvelle réglementation?

Cette nouvelle mesure vise donc les véhicules motorisés faisant partie de la catégorie L c’est-à-dire les véhicules à moteur à deux, trois ou quatres roues disposant d’un cylindre de plus de 125 cm3. Il s’agit par exemple des motos, scooters, quads et voitures sans permis. Que ce soit des véhicules diesel, essence, GPL, électrique ou hybride.

Comment seront contrôlées les motos ?

Un contrôle technique auto comporte 133 points de contrôle à vérifier, avec plus de 600 défaillances possibles qu’elles soient mineures ou majeures, et qui forment 9 groupes de fonctions mécaniques. Parmi les points vérifiés on note le système de freinage (plaquettes et disques de freins), le pare-brise, le pot d’échappement, l’usure des pneus, le système ABS, les éléments antipollution, l’opacité des phares …

Vous vous demandez donc naturellement qu’en sera-t-il de la visite technique des deux roues. A ce jour, aucun détail n’a été communiqué. Les motards et centres de contrôle technique restent dans l’attente de plus de précisions sur les points de vérification. 

Il est important de savoir quelles seront les défaillances mineures, les défaillances majeures ou les points qui nécessiteraient une contre-visite ou un contrôle technique complémentaire. Ou bien même à quand sera fixée la visite initiale pour un véhicule neuf, le premier contrôle sera-t-il prévu après la quatrième année ?

Les motos seront-elles soumises aux mêmes contrôles que les voitures ? Quelle en sera la limite de validité ? Le contrôle technique moto devra-t-il être repassé tous les deux ans? Le contrôle technique moto ou scooter devra-t-il être effectué dans un centre de contrôle technique automobile ? Dans quel cas repasser une visite technique complémentaire ? Quelle contravention en cas d’immobilisation sur la voie publique d’une moto présentant un contrôle technique défavorable ou un défaut de contrôle ? A quel prix passer la visite technique moto ? Y aura-t-il une vignette à coller ?

Des questions que les contrôleurs techniques et les motards se posent et qui restent pour le moment sans réponse. Les éléments de ce contrôle technique obligatoire n’ont pas encore été fixés par le Ministère des Transports.

Qu’en est-il de la carte grise moto ?

Le changement d’une carte grise moto va-t-il être impacté par la validité du contrôle technique comme pour une voiture d’occasion ? Pour le moment, aucune précision n’a été donnée sur le certificat d’immatriculation.

Si vous avez récemment acheté une moto ou un scooter de plus de 125 cm, pensez à faire votre changement de titulaire de carte grise au plus tôt. Pour le moment, aucun procès-verbal de contrôle technique de moto n’est nécessaire pour valider votre démarche d’immatriculation. Sachez qu’en tant que nouveau propriétaire, vous disposez d’un délai d’un mois pour enregistrer votre changement de titulaire sur le système de l’Etat.

Pour faire votre carte grise deux roues, confiez votre dossier à un professionnel habilité par le Ministère de l’Intérieur tel que NouvelleCarteGrise.fr.

Une équipe d’experts est présente pour vous accompagner dans votre demande de carte grise moto.

3 moyens pratiques pour se rendre à l’aéroport


Le trajet depuis la maison vers l’aéroport pour prendre son vol peut parfois représenter un vrai casse-tête pour les voyageurs. Plusieurs éléments entrent en compte comme la longueur du trajet, le nombre de bagages ou encore la cherté du transport. Autant de facteurs qui font vite grimper la facture, en plus des coûts même de l’aéroport. Toutefois, il existe désormais quelques possibilités pour rejoindre l’aéroport sans se ruiner. On vous propose de les découvrir dans cet article.

Se rendre à l’aéroport en voiture

Bien évidemment, pour éviter toutes tracasseries, vous pouvez décider de vous y rendre avec votre véhicule. Cela vous évitera grandement de penser aux questions du coût de taxi ou encore de confort durant le trajet. Néanmoins, un point très important, vous devrez alors réfléchir à un moyen pour stationner votre véhicule une fois à destination. C’est une situation de dernière minute qui perturbe fortement les voyageurs non préparés. 

Pour pallier cela, il faut penser à réserver une place de parking bien avant soit lors des préparatifs du voyage. En Gironde par exemple, vous pouvez tout simplement opter pour un parking longue durée aéroport Bordeaux, pour une réservation sûre. Ceci vous permet d’avoir une place réservée qui vous attend et vous évitez de grosses dépenses inutiles de dernière minute.

Se rendre à l’aéroport avec le bus ou en train

Le transport en bus vers l’aéroport vous reviendra moins cher à coups sûrs, et c’est pourquoi beaucoup le préfèrent. C’est l’un des moyens de transport les plus répandus et surtout, les moins chers pour les voyageurs. Bien sûr, la rapidité n’est pas son plus grand atout, mais il peut vous permettre de faire de grosses économies. 

Si vous optez pour le transport en bus, vous devrez alors planifier votre temps de la meilleure des façons. Entre les arrêts et la circulation parfois difficile, le bus peut prendre des heures pour atteindre votre destination. Tenez-en donc compte pour prendre le départ afin d’éviter toutes mauvaises surprises.

De son côté, le train est encore plus intéressant que le bus en considérant la rapidité et les potentiels coûts. C’est indéniablement le moyen de transport le plus rapide et le moins cher pour atteindre votre destination sans éventuels encombres. C’est tout simplement, la solution par excellence pour ne pas rater son vol. Toutefois, pensez à réserver vos billets de train, en avance, pour bénéficier de bonnes offres et promotions.

Se rendre à l’aéroport en covoiturage

Le covoiturage est la solution de transport économique et pratique, en plein essor ces dernières années. Vous pouvez vous tourner vers elle pour économiser vos frais de déplacement vers l’aéroport. En effet, le covoiturage consiste à utiliser une voiture avec un ou plusieurs passagers pour effectuer un même trajet donné. 

Ainsi, les frais de transport engagés sont partagés entre tous les passagers, ceci vous évite de trop grandes dépenses. Cependant, comment trouver un co-voitureur pour votre destination ? Il existe de nombreuses plateformes de covoiturages en ligne pour faciliter votre recherche. En quelques clics sur votre moteur de recherche, vous trouverez rapidement un partenaire de trajet avec qui rentrer en contact.